Hier après l’école un rendez-vous s’est annulé alors je me suis parlé en moi-même et la petite voix m’a dit “Pour la peine, ça vaut bien un petit tour de fripe…” généralement j’écoute la petite voix pour ce genre de truc… même si je sais que c’est mal et que j’aurais du rentrer pour travailler mes cours, travailler sur des commandes clients… etcetera !
Mais mais mais aussi j’avais prévu de sortir alors c’est pas tellement différent, le mal est un peu déjà fait. Quelle torture de se justifier sans cesse en soi-même et aussi face aux autres. Oh et puis Zut, Flûte… Mon coeur parle, il bat trop fort je n’entends plus le reste, alors je m’engouffre dans le métro et je me laisse porter par la surprise d’un (de) coup(s) de coeur !
Cette frénésie avait à vrai dire déjà commencé le midi avec la friperie juste en face de l’école, et puis c’est de la faute du prof de physique aussi ! On a parlé et fabriqué du Nylon alors ça m’a fait penser aux vêtements en Nylon, puis au bas, puis aux vieux vêtements, puis aux fripes… après j’ai repensé à il y a deux semaines environ lorsque je suis allée parcourir rapidement deux fripes avec la Forties et Toulousaine Solenn…
Trois fripes plus tard mon cabas orange et mon sac sixties en éponge est plein !
TADAM ! Je vous présente le tableau de pêche de mon lundi après-quinze heure. Présentée sur ma jolie petite cuisine de camping années 70 orange à fleurs… chinée il y a 4 ans sur un vide grenier, je l’ai remonté il y a peu dans mon petit chez moi pour parfaire ma nouvelle décoration 60s-70s.
Un truc a tapé dans l’oeil de Twiggy vous avez vu comment elle regarde mes trésors ! Pauvre Twiggy à chaque fois j’ai beau lui expliquer qu’elle ne peut porter que des chapeaux et des ras de cou… elle persiste à croire qu’elle peut enfiler des vêtements… ou pire… des chaussures ! Enfin je la laisse regarder ça lui fait plaisir (surtout à moi en fait)
Au final deux paires de chaussures, une paire de pantoufle, un sac de plage, un porte-monnaie, un pantalon, un bas de maillot de bain, un pull sans manche col V, et un polo en coton… rhabillée… encore !
Au rayon enfant je suis tombée sur ce petit pull sans manche 100% synthétique, 100% orange, 100% Seventies, j’adore ce genre de forme en maille. Après un essayage probant, je le mets de côté !
Je suis à l’étage de chez Mamie (la petite boutique rose où il y a plein, plein, plein -plein- de trucs !) L’avantage c’est que comme j’ai travaillé là-bas un an durant quand il y a maintenant cinq-six ans j’avais des souvenirs de pièces bien typiques et des endroits où elles pouvaient se nicher… ça aide chez Mamie (n.d.l.r.)
Un polo en coton 1970s qui va être juste trop chouette à porter et à associer avec ses rayures jaune, orange, vert d’eau et ocre…
Etiquette “Saint-Clair” – Paris
Je l’ai lavé dès que je suis rentrée, je dois encore faire quelques petits points pour consolider des endroits légèrement fragilisés histoire de ne pas répéter l’anecdote du “On m’a vu nue (ou presque)”, un éternuement violent du aux chatouilles du parfum printanier des wagons de métro et CRAC c’est le drame… regards de honte et moi qui pensais avoir de la peinture sur le visage… Aie !
LES chaussures 1970 orange en vinyl, à talons et plateau… la total… malheureusement en taille 38 mais pour ma collection de chaussure orange 70s c’est parfait !
Elles sont malgré quelques craquelures en très bel état, car la maladie de ce genre de matériau c’est de craqueler et de prendre l’apparence d’une peau très sèche… donc vraiment contente !
“Fashion Victim” pour André
-Du lourd-
Ah celles-ci sont à ma taille, vous me direz qu’elles sont toutes simples en doubles lanières synthétique blanche croisées sur le coup de pied… mais en réalité c’est l’esprit de simplicité et ce blanc qui m’a tenté. Le talon n’est pas très haut et le côté mule/sabot avec les clous tapissier conserve le cachet très 1970.
Et aussi les basics et les unis sont des incontournables et indispensables dans un dressing sans eux on ressemblerait vite à des sapins de NoËl (mal décorés parce que j’aime les décorations de NoËl !)
Marque “Parade” – Made in France
La typographie est au top du Seventies, j’adore, comme elles sont neuves d’époque j’espère ne pas effacer la marque trop vite quand je les porterais histoire de pouvoir les retirer dans le métro pour les regarder en souriant (Sourire d’une fétichiste évadée de HP)
Et là c’est le drame… un véritable cri du coeur dans la cave des chaussures de chez Mamie, c’est dans le range pantoufles mural so kitch que ses pantoufles rangées en paire de même pointure était attachée par un élastique endroit sur endroit dans ma pointure… La lumière divine arrive alors tel un projecteur avec une voix de Coryphée sur ces magnifiques pantoufles fin 60 – début 70…
Elle sont en satin bien cheap avec un motif sur fond bleu royal entre marguerites psychédéliques et gommettes superposées je pense que les stylistes ont tout donnés pour ces pantoufles (ou tout fumé)
Trop belles !
On reste dans le synthétique années 70 avec ce bas de maillot de bain orange, jaune et marron pareil dans un motif au graphisme hybride entre des nuages, des champs de blé, des dahlias et des zèbres croisés avec des girafes… là aussi c’est magnifiquement perché
Bon il y a que le bas de maillot de bain mais pour mettre sous une robe ou jupe l’été c’est plutôt chouette alors j’ai craqué et puis si je trouve un haut même époque uni jaune, orange ou marron ça sera très joli à porter avec une grosse paire de clips vintage orange ou jaune… (Sourire psyché)
Détail du motif haut en couleur
Dans la même caisse ayant pour thème “Sur la plage abandonné, maillots de bain et crustacés…” je flash sur ce sac de plage en éponge orange et motifs typiques… là encore lumière divine avec le morceau chanté “Carmina Burana” de Carl Orff
On peut y mettre un format A4 et ça c’est magnifique, pour ça aussi je bénie les années 60 et 70s car les gens redeviennent un peu plus nomades alors la taille des sacs vintages de cette époque est plus propice à la femme active actuelle… ça fait partie des choses pas faciles à trouver pour les années 30 et 40…
Comme c’est un sac de plage l’intérieur est en matière plastifiée imperméable et le sac est rigidifié par du carton… ce qui en fait le sac de cours idéal (pour mettre mes devoirs que je n’ai pas fait) mais aussi un sac pratique qui se tient dans une forme donnée ce qui abîme quand même moins les affaires
Just for fun, zoom sur le motif qui me fait penser à ce jeu de quand j’étais petite “Spirographe l’atelier magique” dites moi que ça vous dit quelque chose parce qu’à chaque fois que je parle d’un truc d’enfance des années 90 on me dit “Ca me dit rien” alors certes j’étais loin d’être malheureuse mais peut être que j’ai rêvé toute une partie de mon enfance !
Enfin voilà maintenant j’ai deux sacs en éponge 60-70s… et ça me réjouis de dire “Jamais deux sans trois” !
Un porte-monnaie géant en faux cuir orange et fermoir de plastique noir, très typique 70 mais aussi très pratique, nettoyé (balayé) il garde le maquillage dans mon sac !
Et dernière pièce achetée dans la boutique Casablanca, ce pantalon évasé à fond années 70 à motif quadrillé orange, jaune et marron… vraiment une trio de couleur que j’affectionne et dont je me délecte avec boulimie grâce à ces deux décennies
Le pantalon est un dead stock neuf d’époque avec étiquette made in France de la marque déposée “Eralp”
Avec chance le pantalon est juste taillé à la perfection je n’ai pas besoin de faire un ourlet, et ça, ça fait plaisir !
Bon avec tout ça, un grand week-end s’annonce encore avec trois jours, du fait je vais en profiter et rester tranquille (enfin presque) et ranger ! Pour pouvoir chiner de nouvelles choses (j’espère) dimanche 22 Mai !
Je vous retrouve dans la semaine pour un nouvel article tout aussi coloré !
Bise orange
Quel bonheur de vous lire à nouveau. Et de voir que vos goûts sont divers. Je me suis presque fait insulter il y a peu sur un groupe de passionnées des années 40 parce que j’aimais plusieurs décennies: la mode des années folles et des années 40 mais aussi celle des 60s et la déco des 70s Apparemment, je “partais dans tout les sens” et n’étais qu’une “pin-up mode qui suivait la tendance vintage actuelle”, ça m’a vexé au plus haut point! Et puis voilà, il y a vous, que j’admire tant, qui être une véritable prêtresse du vintage et qui, oui, partez dans tous les sens aussi… De toute façon, quand on aime: pourquoi se poser des limites? Le vintage est tellement beau qu’il est trop dommage de s’arrêter à une seule décennie.
PS: oui, je me souviens du spirographe, j’en ai eu un mais j’aimais pas en fait, haha ‘^^
Merci pour vos mots et contact cela me touche beaucoup. Je suis pleinement d’accord avec vous. Je peux comprendre qu’on soit passionné au point de vouloir être “puriste” mais de là à s’auto-fermer l’esprit et devenir intolérant et blessant ça prouve un manque de réflexion total et aussi que la Passion avec un grand “P” ne les animes pas réellement, pour moi dans Passion il y a partage et par conséquent “Amour des autres” ça coule un peu de source…
Je pense tout simplement que la vie est courte, c’est rien de le dire. Vivons et aimons le plus possible, sourire, partager et transmettre, écouter, apprendre… Je ne sais plus quel philosophe avance cette pensée : “Le doute c’est ce qui permet de rester libre” à mon sens prendre le temps de s’écouter et d’être épanouie c’est aussi se permettre de le rendre aux autres…
Le sourire est une arme puissante mais elle ne tue pas. Nous avons la chance d’avoir évolués dans des milieux où l’expression des sens était reine, où la candeur de l’enfance, la capacité à s’émerveiller ne s’en ira jamais, c’est une arme contre le temps, rester ouvert, sourire pour dire qu’on est bien, qu’on aime je trouve ça tellement important.
J’aime partager avec des personnes comme vous, si certaines personnes ne sont pas réceptives ce n’est pas grave, c’est normal de ne pas toucher tout le monde, de ne pas être d’accord avec tout le monde… Je ne prétends pas être quelque chose en particulier, je cherche juste à être heureuse et rendre heureux les personnes que j’aime et que j’apprécie, je n’ai aucun intérêt à me mettre des barrières on se fait tous souffrir à notre façon ça suffit bien comme ça.
Restez comme vous êtes surtout et changez, aimez autant que vous le voudrez
Pour en revenir au spirographe déjà merci ! Ca fait plaisir. J’en ai eu un à un Noël mais n’y ai pas beaucoup joué non plus… Ca reste malgré tout un jeu qui nous fera toujours sourire aux détours des vides-greniers et on va bien rire quand on lira dans les pages du “Collectionneur & Chineur” des articles du genre “Spirographe l’atelier magique, rare, édition des années 90” Ah ah !
Merci !