Bonjour !
Après une petite semaine à vadrouiller dans le Nord je prends le temps de faire quelques articles des lieux que je souhaite partager avec vous. Si vous suivez de temps en temps mes partages sur mon compte Instagram vous avez certainement déjà vu mon passage au musée 39-45 d’Ambleteuse sur la côte d’Opale. Par pur plaisir je fais un court article des photos du petit coin/vitrine du musée sur la mode restriction des années 40.
Musée 39-45
2, rue des Garennes
62 164 Ambleteuse

Je ne vais pas vous faire un tour complet du musée car mine de rien il est très dense et complet sur le sujet du point de vue des uniformes etc… de plus ce n’est pas ma spécialité, je souhaite ici vous montrer les petites palpitations des pièces du vestiaire féminin croisées sur le parcours du musée. Ici un mannequin femme portant une robe et un chapeau 40s restriction…
La visite du musée se fait au son d’un album des Andrews Sisters, ce qui rends cette visite moins morbide que dans certains musées qui vous font sentir coupable et vous vide de tout enthousiasme face au monde. (Sourire Coca-Cola)

Enorme coup de coeur pour ces chaussures à semelle de bois. En plus d’avoir une semelle compensée, celle-ci est à semelle articulée qui plus est peinte en rouge, la toile beige est brodée de chenille en fil rouge très 30s… une pièce superbe à frémir d’envie.
J’ai oublié de prendre en photo le joli petit bracelet Libération que portait le mannequin, une simple chaine aux breloques de drapeaux de nos alliés… la prochaine fois promis je prendrais plus de photos !
“La jeune femme est habillée de vêtements typiques de la mode durant la période de l’Occupation allemande. Les robes étaient souvent de fabrication “maison”, parfois avec du tissu de récupération car les matières premières étaient rares. On remarque les semelles de bois des chaussures, le cuir étant devenu introuvable.”

Je dois dire que d’un point de vue globale la mise en scène d’exposition du musée est très plaisante, une véritable recherche de mise en situation dans des décors un peu carton-pâte, mais sincèrement j’adore cela donne un côté tout à fait “d’époque” et un charme comme je n’avais jamais encore vu pour ce type de musée militaire.
La partie que je vais vous montrer est un décor qui “reconstitue” une portion de rue commerçante dans le style de l’époque, soit une petite chapellerie, une épicerie, une boutique de mode féminine… avec des fenêtres d’habitations au dessus, des lampadaires, des plaques publicitaires. Les lumières basses vous donne l’impression de parcourir un rue un soir à la lumière des vitrines alléchantes.

Je suis désolée pour la qualité de mes photos, comme souvent dans mes articles d’ailleurs, je prends la totalité de mes photos avec mon Pomme Phone car plus léger, plus facile à transporter et à dégainer… Mais entre mes moments de tremblote et les conditions de prises de vues… pas toujours évident de faire une photo de qualité suffisante pour que celles-ci soient potables…

Cette vitrine à fait l’objet de mon admiration au cours de cette visite, mon Amoureux m’avait dit qu’il y avait quelques trucs 40s… mais il ne m’avait pas dit ce que j’allais voir !
Les vêtements sont intéressants aussi mais c’est surtout les accessoires…

Une belle panoplie de sacs des années 40 à fermoirs bois


J’ai la chance de posséder un sac à poils des années 40 dans ce genre, mais pas aussi beau que celui-ci qui est en plus monogrammé. Souvent les sacs étaient fait en poils de chevreuils mais là je ne m’avancerais pas quant à la fourrure de celui-ci.


Trois flacons de teintures pour jambes des années 40. Ces fameuses teintures, que l’on pouvait s’offrir si l’on avait les moyens pour imiter la teinte des bas devenus introuvables ou hors de prix et sur le marché noir. Sinon évidement les femmes avaient plus d’un tour dans leur sac et utilisaient des colorants naturels comme par exemple la chicorée pour teinter leurs jambes puis pouvaient aller jusqu’à se dessiner (ou se faire dessiner) la couture des fameux bas couture


J’aime beaucoup ce modèle ci, j’imagine que l’on doit y être confortable et y avoir chaud !

Coup de coeur sur ces chaussures


J’aime aussi beaucoup ces mules


Dans cette reconstitution de rue nous trouvons aussi une belle vitrine d’uniformes


Bazar, alimentation
Sous l’Occupation allemande, les français devaient faire face à la pénurie dans tous les domaine. Les tickets de rationnement furent instaurés pour contrôler la distribution des produits alimentaires et vestimentaires devenus rares. C’est l’époque du marché noir (achats et ventes clandestins) et du système D (débrouille).

Je termine là dessus, encore une fois sur le moment j’étais tellement à fond dans la visite que je n’ai pas tout de suite pensé à faire plus de photos ou autre car je n’avais alors pas en tête de faire un article là dessus, mais bon voilà un petit aperçu !
Si le coeur vous en dit, si vous passez dans le coin, je vous conseille donc un petit crochet
Retrouvez toute les informations sur le site internet du musée !
Et de plus j’ai oublié de vous dire… le musée abrite une petite salle de cinéma typique des années 40 pour projeter ses films documentaires…
Bref vous l’aurez compris, ça vaut le coup d’oeil !
Je vous retrouve demain pour un article sur la brocante de Maroilles… l’article sur les trouvailles est en cours et sera publié mercredi !
Bonne semaine !
Arlette.
Chère Arlette
Je me présente, je m’appelle Christèle, je suit tes aventures depuis un bon bout de temps, nous ne sommes pas de la même génération puis ce que je viens de fêter mes 45 ans ce mois ! LOL
Je suis moi même une passionnée ( collectionneuse devant l’éternel, une petite quarantaine de sac à montant bois) bref
Quelle surprise de savoir que tu es venue à 100 m de chez moi!!! Et surtout quelle déception ! J’aurai tant aimé échanger quelques mots avec toi.
Si tu reviens sur la côte d’opale, fais le moi savoir.
Passe une belle journée,
Christèle
Bonjour Christèle,
Merci pour ces mots ! En effet cela aurait été l’occasion d’échanger, la bonne nouvelle c’est que je serais sans doute amenée à retourner sur le côte d’Opale… donc je tacherais de vous le faire savoir.
Il n’y a pas d’âge pour la passion cela tombe bien !
Au plaisir d’autres échanges ici et qui sais un jour autour d’une tisane ou d’un verre !
Belle journée
Arlette
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